Alpes 2009
Dernier séjour de la série. Toujours les mêmes ingrédients : début juillet, les Hautes-Alpes, Jéjé et Niko. Plus de défis personnels ou de projets exploratoires. La fin de la série serait-elle proche ? La motivation n'a pas chuté mais, il faut l'admettre, la découverte du secteur a été faite. Il est à présent plus difficile d'aller y chercher des bons plans, même si nous sommes loin d'avoir tout exploité car la richesse du Briançonnais est hors de la portée d'un non-résident. Je me suis donc beaucoup inspiré de topos existants. Cette démarche m'a finalement conforté dans l'idée que la meilleure façon de préparer des circuits était l'étude cartographique et que les appréciations données dans les topos étaient généralement trop subjectives pour constituer des critères de sélection.
Ce n'est évidemment pas un jugement de valeur porté sur les auteurs et les commentateurs, mais simplement le constat qu'il y a une grande diversité d'approches et de goûts dans la communauté des VTTistes.
6 juillet : Plateau d'Emparis - descente des Clots
Sortie de la demi-journée qui permet de faire une petite pause et de couper le long trajet jusqu'à Briançon. 14h00 : On pose la voiture à Mizöen sous un soleil de plomb (pas facile de s'y garer à part à côté du cimetière). Montée par la route et la piste, le GR semblant plutôt raide... La piste est roulante, barbante comme toutes les pistes. Seule la traversée de Besse avec ses énormes pavés nous distrait un peu. Le col St Georges est vite atteint. Nous continuons dans l'herbe grasse jusqu'au départ du GR54C. Le temps s'est couvert et on grelotte sous les KWay. Petite montée technique pour rejoindre la piste aux chalets du Fay, piste qu'on suit sur un petit kilomètre avant de plonger...
La vue est vertigineuse. Le sentier, qui démarre dans une pente herbeuse, est étroit et barré par des pierres. Il faut vite se chauffer les bras car la pente se raidit ! L'impression de vide s'intensifie à l'approche de la cascade pétrifiante. On ne découvre qu'au dernier moment que le sentier s'en échappe par une traversée à droite...
La descente continue dans une pente schisteuse jusqu'au hameau des Clots. On y retrouve un bon chemin dans les prés peu pentus. Dans l'euphorie, on oublie de passer au lac de Lauvitel...
Le balcon de verdure se termine et c'est là qu'arrive le passage d'antologie. Le sentier traverse une falaise verticale par une strate extrêmement aérienne. Le passage est assez large mais la chute y est interdite. La pente s'adoucit progressivement pour laisser le sentier devenir un chemin carrossable. Restent quelques lacets à couper au dessus de Singuigneret et on arrive à Mizoën pour raccrocher les vélos et reprendre la route.
7 juillet : Col de Peygus
Un topo encensé sur un site grenoblois bien connu ! En plus, je ne connais pas trop le secteur ! On fonce...
Montée à Cervières pour poser la voiture. On attaque la piste du fort de la Lausette, qu'on laisse vers la cote 2233. Le sentier, au bout de 200m, cesse d'être roulant. On finit les 400m de montée en poussage/portage. L'ambiance du vallon est très minérale et donne une impression inhabituelle de "haute-montage" pour ces altitudes.
La descente se fait par un sentier raide et rectiligne le long d'une vague crête. On arrive assez vite à un vallon herbeux où la trace disparait, et qui mène facilement aux chalets d'Izoard. De là, on remonte par un bon sentier forestier en direction du fort de la Lausette. Il y a deux variantes de descente. La première par le bois des Talias, la seconde par la combe du Malazen. On s'engage dans les Talias qui semble, sur la carte, la plus praticable. En fait, la pente y est très raide, la plupart des lacets sont infaisable, sinon réservés à quelques trialistes extra-terrestres. On se retrouve assez vite sur la route du col de l'Izoard à presque 1800m. Le reste n'est plus que route et piste sans intérêt jusqu'à Cervières. On reste un peu sur sa faim après cette sortie de peu d'ampleur malgré beaucoup de portage et une descente un peu décevante.
8 juillet : Tour du Montbrison - col de Valouise
Là, l'itinéraire saute aux yeux dès qu'on ouvre la carte et observe le massif du Montbrison car il le traverse de part en part par une belle succession de cols.
Départ des Vigneaux où nous montons la petite route en direction du Barthlay puis de Gaudissart où nous rejoignons le GR50. Nous suivons le GR sur pas mal de km (et pas mal de piste) jusqu'au point 1883m où nous nous engageons sur un mauvais chemin bi-traces qui monte jusqu'aux bergeries dans le vallon de la Trancoulette. La suite se passe dans l'herbe car il n'y a plus de trace. On retrouve un bon sentier au col de la Trancoulette qui mène, avec un peu de poussage, au col de Vallouise. Le début de la descente est expo et quasi-inroulable. Après 250m de traversée, on rejoint une prairie et un bon sentier aux épingles bien serrées. La descente, face au Pelvoux, est rapide et variée. A point 1470m, on prend à gauche en direction du gîte d'étape, puis, après le torrent un ancien canal d'irrigation. Par une succession de chemins et de sentiers ensemble balisés PR, on passe la Casse, Petit et Grand Parcher et rejoint enfin les Vigneaux.
Départ des Vigneaux où nous montons la petite route en direction du Barthlay puis de Gaudissart où nous rejoignons le GR50. Nous suivons le GR sur pas mal de km (et pas mal de piste) jusqu'au point 1883m où nous nous engageons sur un mauvais chemin bi-traces qui monte jusqu'aux bergeries dans le vallon de la Trancoulette. La suite se passe dans l'herbe car il n'y a plus de trace. On retrouve un bon sentier au col de la Trancoulette qui mène, avec un peu de poussage, au col de Vallouise. Le début de la descente est expo et quasi-inroulable. Après 250m de traversée, on rejoint une prairie et un bon sentier aux épingles bien serrées. La descente, face au Pelvoux, est rapide et variée. A point 1470m, on prend à gauche en direction du gîte d'étape, puis, après le torrent un ancien canal d'irrigation. Par une succession de chemins et de sentiers ensemble balisés PR, on passe la Casse, Petit et Grand Parcher et rejoint enfin les Vigneaux.
9 juillet : Briançon-Cucumelle
Un autre tour qui permet d'explorer les vallons reculés du massif du Montbrison. Montée par la route jusqu'à Puy-St-André puis Puy Chalvin. On prend ensuite la piste en direction des Combes. A la cote 1907, on s'engage sur le chemin du lac des Partias. Au delà, il n'y a plus qu'une vague trace dans la prairie parsemée de fleurs.
Après un bon poussage sur 150m de D+, on accède à un vallon à peu près roulant jusqu'au col de la Pisse (2501m). Suit alors la traversée vers le col de l'Eychauda. Le sentier est peu roulant au début, dans sa partie descendante, car entrecoupé de nombreux passages rocheux. La suite est meilleure mais remonte... Au col de l'Eychauda, on prend la direction du col de la Cucumelle puis du col du Grand Pré. Il est possible de monter au sommet, au prix d'un gros portage , et pour une descente raide et sans grand intérêt. Suit alors une longue descente en lacets, assez prisée des descendeurs qui peuvent monter sous le col en télésiège. Vers 1900m, on croise un sentier horizontal. Nous délaissons la descente qui continue jusqu'aux Gilbertes et prenons ce bon sentier horizontal, technique et expo par endroits qui nous mène à la Roche du Bez puis rejoint le GR50. Ce GR un ensemble de pistes et de chemins forestier assez long et roulant qui nous mène jusqu'à Puy St Pierre et Briançon.
10 juillet : Col de Peas-Col de l'Izoard
Cette vallée des Fonds et le col de Péas étaient vraiment des incontournables à visiter. Les distances sont vite importantes mais le terrain roulant. L'itinéraire assez vite bouclé sur la carte vu le choix limité des cols praticables.
Départ de Cervières. Montée par la petite route jusqu'à Prafauchier ou un bon chemin rive gauche nous permet d'éviter le bitume. Au dessus du hameau des Fonds, on passe un premier verrou assez raide, qui débouche sur un vallon bien roulant jusqu'à 2200m. Au delà un pente forte et caillouteuse nous contraint au poussage sur 200m. La suite de la montée s'adoucit et permet une alternance de poussage et de roulage jusqu'au col. La descente commence...
Sans difficultés techniques, cette descente a l'avantage d'être longue et régulière et permet d'admirer le paysage.A la cote 2270, on reste à flanc en direction du hameau de Soulier. Le sentier remonte légèrement puis la descente reprend et se termine par de superbes lacets à l'entrée de Souliers. On suit ensuite la piste jusqu'au lac de Roue, puis le GR5 jusqu'à la Chalp, la route jusqu'à Brunissard (La Draye) où on s'engage dans la vallon de l'Izoard (histoire d'éviter une monté fastidieuse sur la route). Le sentier qui suit le lit du torrent est assez caillouteux et irrégulier. Bien qu'il continue jusqu'au col, on préfère s'échapper par la droite par un bon sentier balisé qui rejoint la route vers 2200m avant la stèle et le monolithe. La descente du col se fait en free-ride jusqu'au refuge Napoléon, puis par le "sentier botanique" qui part sur la droite, un peu en dessous. C'est un bon sentier, sinueux et rapide, qui s'arrête au Laus. De là, schuss jusqu'à la voiture...
11 juillet : Croix de Toulouse-Serre de l'Aigle
Sortie repérage pour un prochain raid dans le secteur. L'idée est daller voir la roulabilité des crêtes entre le col du Granon et la Croix de Toulouse. En fait, la non-roulabilité de la crête de Malefosse rend cette traversée sans intérêt en VTT. L'autre partie de la crête est peut-être plus intéressante dans le sens est-ouest (mais reste à tester...).
Montée éprouvante aux Etieux sur la petite route et ses 28 lacets. On rejoint le belvédère par une bonne piste forestière. On enchaine ensuite par un chemin à peu près roulant jusqu'au blockhaus de l'Enrouye à 2300m. Au delà, le sentier devient très raide. Ce n'est plus que du portage difficile jusqu'au sommet du Serre de l'Aigle. Jéjé en a un eu marre des portages. Au col entre la grande et la petite Peyrolle, on prend la descente par un sentier très étroit qui rejoint le GR50 au niveau de la Croix du pied. De là, c'est la belle descente classique du Bois de l'Ours qui nous ramène à la Croix de Toulouse. Pour finir, nous allons taquiner le sentier de la Pinée, qui part à la cote 1848, entre le bevédère et les Etieux. C'est une descente très raide, très technique, du bon gros T4 soutenu où nous rasons un peu les murs... En plein cagnard, c'est assez éprouvant et on est bien content de retrouver le haut de Briançon où on se fait encore quelques escaliers pour se détendre les bras...
Montée éprouvante aux Etieux sur la petite route et ses 28 lacets. On rejoint le belvédère par une bonne piste forestière. On enchaine ensuite par un chemin à peu près roulant jusqu'au blockhaus de l'Enrouye à 2300m. Au delà, le sentier devient très raide. Ce n'est plus que du portage difficile jusqu'au sommet du Serre de l'Aigle. Jéjé en a un eu marre des portages. Au col entre la grande et la petite Peyrolle, on prend la descente par un sentier très étroit qui rejoint le GR50 au niveau de la Croix du pied. De là, c'est la belle descente classique du Bois de l'Ours qui nous ramène à la Croix de Toulouse. Pour finir, nous allons taquiner le sentier de la Pinée, qui part à la cote 1848, entre le bevédère et les Etieux. C'est une descente très raide, très technique, du bon gros T4 soutenu où nous rasons un peu les murs... En plein cagnard, c'est assez éprouvant et on est bien content de retrouver le haut de Briançon où on se fait encore quelques escaliers pour se détendre les bras...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire