Alpes 2008
Cette petite semaine alpine est devenue incontournable. C'est le point culminant de nos saisons sportives où, entre coéquipiers qui, à présent, se connaissent parfaitement, nous nous offrons ces moments de VTT uniques, que seules les Alpes, terrain grandiose et exigeant, sont en mesure de nous offrir.
Nous repartons donc en tandem, Jérôme et moi, Nico n'étant une fois de plus pas disponible. Objectif : exploration du secteur Oisan-Belledone. La Météo contrariera ces projets, nous obligeant à nous rabattre sur le Queyras, vallée admirablement protégée des aléas climatiques océaniques.
6 juillet : Oisans : Villard Raymond - descente du facteur
Partis de Strasbourg aux aurores et ayant fait le voyage sous une pluie battante, nous arrivons à Bourg d'Oisans par une timide éclaircie. On pose la tente en vitesse et on se précipite, sentant que la pluie ne vas pas tarder à reprendre.
On se dégourdit les jambes sur la jolie petite route qui monte à Villard -Notre-Dame. Le passage des tunnels, dont au moins un se fait dans l'obscurité totale est assez impressionnant.
Ensuite, on suit le sentier jusqu'au col du Solude (1680m). Vu l'heure avancée et la météo, on abandonne le projet de la "MAC", la mythique machine à coudre qui descend du Prégentil vers la Paute, pour aller visiter un autre classique, le descente du facteur.
On se dégourdit les jambes sur la jolie petite route qui monte à Villard -Notre-Dame. Le passage des tunnels, dont au moins un se fait dans l'obscurité totale est assez impressionnant.
Ensuite, on suit le sentier jusqu'au col du Solude (1680m). Vu l'heure avancée et la météo, on abandonne le projet de la "MAC", la mythique machine à coudre qui descend du Prégentil vers la Paute, pour aller visiter un autre classique, le descente du facteur.
Départ un peu paumatoire. On descend un chemin forestier assez banal. On embranche la variante du pylône (qui descend tout droit à la cote 1542). Superbes épingles. Malgré un terrain plutôt gras, on s'offre notre quota quotidien d'adrénaline. Ca va tout de suite mieux...
On rejoint enfin le facteur qui nous ramène au Bourg. Sentier en sous-bois plutôt large avec quelques passages engagés et des racines piégeuses. Rien d'exceptionnel ni de vraiment alpin. Tout au plus une bonne sortie du dimanche matin pour les grenoblois...
On rejoint enfin le facteur qui nous ramène au Bourg. Sentier en sous-bois plutôt large avec quelques passages engagés et des racines piégeuses. Rien d'exceptionnel ni de vraiment alpin. Tout au plus une bonne sortie du dimanche matin pour les grenoblois...
7 juillet : Guillestre - Val d'Escrins - Basse-Rua
La météo n'ayant fait qu'empirer toute la nuit, nous lâchons l'Oisans en espérant trouver un temps meilleur derrière le col du Lautaret. Que nenni ! Nous passons Briançon sous des trombes d'eau. Il ne reste plus qu'à essayer le Queyras avant de se rabattre sur la Provence.
Déjà, en arrivant à Montdauphin, la grisaille se déchire pour laisser passer quelques rayons de soleil. C'est le déclic !
On pose la voiture à Guillestre, un petit coup d'oeil sur la carte et le circuit est fait. Ce sera le Val d'Escrins et les cabanes de Cugulet.
Déjà, en arrivant à Montdauphin, la grisaille se déchire pour laisser passer quelques rayons de soleil. C'est le déclic !
On pose la voiture à Guillestre, un petit coup d'oeil sur la carte et le circuit est fait. Ce sera le Val d'Escrins et les cabanes de Cugulet.
Des hauteurs de Guillestre, on s'engage sur le PR qui est une piste jusqu'à Rif Bel et qui devient ensuite un long sentier raide et technique jusqu'au pont de Vars. On remonte le vallon jusqu'au refuge de Basse-Rua pour prendre de l'eau. Le ciel se dégage progressivement et le soleil commence à nous accompagner.
On s'engage alors sur le sentier de Cugulet, raide mais superbement roulant jusqu'au point où il attaque les barres rocheuses. On progresse alors à l'aide de solides échelles et de câbles. Le portage est plus aérien que difficile.
Suit alors une longue délicate traversée dans des zones d'éboulis qui ralentit la progression. On arrive enfin, vers 2300m, sur un bon sentier balcon qui nous mène facilement aux cabanes de Cugulet. De là, le chemin, devenu carrossable nous mène au sommet de la piste, à la jonction avec la descente du sommet de Cugulet. De là, nous descendons le sentier qui coupe les lacets puis la variante rive gauche du ravin de Combe Chauve. Le sentier est raide, large, peu technique mais assez rapide et, somme toute, plaisant. Retour facile à Guillestre d'où nous repartons vers le Queyras au dessus duquel le ciel semble bien dégagé...
On s'engage alors sur le sentier de Cugulet, raide mais superbement roulant jusqu'au point où il attaque les barres rocheuses. On progresse alors à l'aide de solides échelles et de câbles. Le portage est plus aérien que difficile.
Suit alors une longue délicate traversée dans des zones d'éboulis qui ralentit la progression. On arrive enfin, vers 2300m, sur un bon sentier balcon qui nous mène facilement aux cabanes de Cugulet. De là, le chemin, devenu carrossable nous mène au sommet de la piste, à la jonction avec la descente du sommet de Cugulet. De là, nous descendons le sentier qui coupe les lacets puis la variante rive gauche du ravin de Combe Chauve. Le sentier est raide, large, peu technique mais assez rapide et, somme toute, plaisant. Retour facile à Guillestre d'où nous repartons vers le Queyras au dessus duquel le ciel semble bien dégagé...
8 juillet : Col de Bramousse - col de Fromage
Une classique à contresens mais pas trop loin de Guillestre. Montée aux chalets de Bramousse par la route et la piste, puis montée vers le col par le sentier. Tout passe sur la vélo à condition d'avoir le souffle car c'est raide au dessus du pré ! Du col, on redescend sur 100m puis on prend à droite une variante qui rejoint le sentier ver le col de Fromage.
Belle traversée avec quelques passages techniques. La traversée sous la crête des Chambrettes est superbe. Quelques passages y sont très exposés mais le sentier est excellent.
Du col de Fromage, on descend la section mythique du GR5, qui passe au dessus du ravin de Ruine Blanche. Grand moment de VTT... A Fontaine Rouge, on part en reconnaissance sur le PR qui passe sous le Pasquier et rejoint Montbardon. Il s'agit plus d'un ancien chemin forestier qu'un beau single comme on en trouve dans le secteur. Son intérêt est limité. Par contre, des sentiers semblent monter vers les chalets de Fontanie et sont sans doute plus intéressants. A essayer...
Du col de Fromage, on descend la section mythique du GR5, qui passe au dessus du ravin de Ruine Blanche. Grand moment de VTT... A Fontaine Rouge, on part en reconnaissance sur le PR qui passe sous le Pasquier et rejoint Montbardon. Il s'agit plus d'un ancien chemin forestier qu'un beau single comme on en trouve dans le secteur. Son intérêt est limité. Par contre, des sentiers semblent monter vers les chalets de Fontanie et sont sans doute plus intéressants. A essayer...
A éviter aussi : le sentier qui descend au nord de Montbardon sur la D902. Il est très abîmé sur la fin au point d'être inroulable et dangereux en raison notamment des pierres qui peuvent tomber sur la route.
9 juillet :Col de Valante - Col Agniel - Col Vieux
Un classique dans le bon sens cette fois-ci. Faite en 2006 dans le sens inverse, elle devait être refaite, juste pour en savourer les descentes.
Pas trop de suspense pour cette sortie reconnue à contresens. Départ de Ristolas. Le chemin rive gauche a été emporté par l'érosion. Nous suivons donc la route puis des pistes herbeuses et humides qui montent en oblique pour s'affranchir du bitume. Au bévlédaire, on décide de suivre la variante qui évite le refuge et reste en fond de vallon. Montée intéressante avec des passages techniques et pas trop de poussages. Une fois au lac Lestio (2510m) les ardeurs se calment vite. Le sentier emprunte une moraine très pierreuse et le portage est obligatoire jusqu'au col.
La traversée vers le col de la Losetta est légèrement descendant jusqu'à l'aplomb de celui-ci. Quelques courts portages exposés. Au col, c'est tout bon ! 1000m de descente roulante nous attendent. On prend son temps à savourer la descente, sachant ce qui suit...
La montée au col Agnel se fait par la route. Inutile d'essayer le sentier qui est inroulable en montée. 900m de D+ partagés avec des automobilistes pas toujours très attentifs... On est content d'arriver en haut !
Le col Vieux s'atteint ensuit sans trop perdre de dénivelé grâce à une sente qu'on prend dès le 1er lacet de la descente. La fin de la montée est physique mais roulante. Suit enfin une descente d'anthologie, longue variée et dont la difficulté va crescendo. Un pur régal !
10 juillet :col lacroix - col d'Urine - Crête de Gily
Un tour franco-italien imaginé la veille sur la carte. Un tracé alléchant malgré pas mal d'incertitude sur la roulabilité des sentiers. Le col Lacroix semblait difficile, le col d'Urine plus roulant.
Départ de la Monta, avant l'Echalp de Ristolas. Montée par le GR58C (le GR58B doit aller aussi). Le sentier est très raide au début mais devient vite roulant au fur et à mesure qu'il s'engage dans le vallon. La fin de la montée est débonnaire.
La descente est superbe. après une traversée de quelques centaines de mètres, on attaque les lacets. Le sentier a dû être aménagé par les militaires. Les lacets sont serrés mais le sentier est large et régulier. Certaines parties sont taillées dans la roche, offrant de beaux passages engagés.
La descente est superbe. après une traversée de quelques centaines de mètres, on attaque les lacets. Le sentier a dû être aménagé par les militaires. Les lacets sont serrés mais le sentier est large et régulier. Certaines parties sont taillées dans la roche, offrant de beaux passages engagés.
Une fois au refuge Jervis, on remonte une piste raide en direction des granges du Pis. De là, un chemin permet de prendre pied dans le vallon d'Urine. Le vallon se resserre vite pour ne permettre qu'un sentier raide et pierreux qui se remonte essentiellement en poussage/portage.
Une fois au col d'Urine, une descente facile en alpage nous mène à la Bergerie-sous-roche où un sentier horizontal nous mène à l'aplomb de la colette de Gilly , qu'on atteint par un sentier raide en prairie.
Suit un gros portage pour atteindre le haut de la crête de Gilly. Une fois celui-ci atteint, la crête se révèle large et bien roulante. La vue y est superbe.
Le sentier redescend ensuite dans l'alpage. Un gros pierrier est à traverser à pied. Une fois dans la forêt, la pente augmente et la descente devient très technique et éprouvante. Même la fin dans les prés réserve quelque surprises. En bref, du gros !!!
11 juillet : Roche des Arnauds - la Blache
Petit tour de la demi-journée dédié à Lulu, un gamin de la Roche des Arnaud, pas peu fier de rouler dans le secteur avec son père. Montée au col de Matachare par la piste sous un soleil de plomb. C'était à peu près tous ce qui avait été planifié pour la sortie. En fait on a loupé le col de Matachare et atterri directement au col de Conode. La descente envisagée vers le vallon du Petit Buëch ressemble étrangement à un gros chemin forestier, raide et inintéressant.
On se rabat donc sur un chemin qui part plein est dans le bois sous la tête de Clappe, chemin qui se transforme vite en sentier déversant, expo et dégradé par le bétail. A la sortie du bois, les choses s'arrangent. Le sentier devient roulant. La vue s'ouvre sur le Dévoluy et le gapençais.
le passage de la Barre se fait sans histoire, le sentier étant pierreux mais roulant. L'ambiance devient méditerranéenne sur ce versant sud. Une descente agréable nous ramène jusqu'à la Roche.
Un beau petit circuit facile qui mérite le détour...
On se rabat donc sur un chemin qui part plein est dans le bois sous la tête de Clappe, chemin qui se transforme vite en sentier déversant, expo et dégradé par le bétail. A la sortie du bois, les choses s'arrangent. Le sentier devient roulant. La vue s'ouvre sur le Dévoluy et le gapençais.
le passage de la Barre se fait sans histoire, le sentier étant pierreux mais roulant. L'ambiance devient méditerranéenne sur ce versant sud. Une descente agréable nous ramène jusqu'à la Roche.
Un beau petit circuit facile qui mérite le détour...
12 juillet :la Jarjatte : col de Aiguilles - col de Charnier
Pour cette dernière sortie de la semaine, le choix de la Jarjatte nous rapproche de Grenoble et va nous permettre de rentrer en Alsace le soir même. Le tour "classique" Col de Plate-Contier - col du Festre - col de Charnier, bien que "must" du secteur nous a semblé un peu long et assez inégal.
Départ par la piste qui carrossable jusqu'en haut des remontées mécaniques. Ensuite, c'est le GR94 qui ne reste pas roulant très longtemps. Le portage est soutenu mais le cadre grandiose et la montée "efficace". L'envers du col est facile : un long vallon herbeux qu'il faut quitter à la fin pour éviter un verrou rocheux par une traversée exposée. Plutôt que de descendre au col du Festre, nous tentons de suivre une trace horizontale en direction de Lachaup. Option puriste mais pas très rentable qui traverse pas mal de fossés et de champs...
La suite est simple : piste, puis montée raide vers les chorums. On redescend ensuite pour prendre pied dans le vallon de Charnier. Un long sentier mi-roulant, mi-poussant mène au col.
Le début de la descente est très rocailleux, à laisser aux enduristes les plus intrépides. on remonte assez vite sur les vélos même si la descente reste pierreuse et cassante jusqu'au lac du Lauzon. Le sentier devient ensuite de plus en plus roulant. Nous arrivons en plein brouillard au col de la Croix. La descente du col est assez raide et se termine dans un affleurement de strates calcaire pour le moins cassant...
Nous arrivons au camping juste pour la pluie. La tente est pliée et balancée en vrac dans la voiture. Une petite douche et... contact !
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